Cycle 4, rentrée 2018 Version réduite : pour la version complète, consultez ce lien.
Thème A – Nombres et calculs
Au cycle 4,
les élèves consolident le sens des nombres et confortent la maîtrise des
procédures de calcul, sans objectif de virtuosité technique. Ils
manipulent des nombres rationnels de signe quelconque. Ils utilisent les
différentes écritures d’un même nombre (fractionnaire, décimale, notation
scientifique). Les puissances sont introduites pour faciliter l’évaluation
d’ordres de grandeurs (notamment en relation avec d’autres disciplines) et la
simplification de certaines écritures.
Les élèves abordent les bases du calcul
littéral, qu’ils mettent en œuvre pour modéliser une situation, démontrer une
propriété générale et résoudre des problèmes se ramenant à des équations du
premier degré. Les élèves sont progressivement familiarisés aux différents
statuts de la lettre (indéterminée, variable, inconnue, paramètre) et du signe
égal (pour fournir le résultat d’une opération, pour traduire l’égalité de deux
représentations d’un même nombre,
dans une équation,
dans une identité).
À l’occasion
d’activités de recherche, ils
peuvent rencontrer des nombres irrationnels, par exemple dans l’utilisation du
théorème de Pythagore ou la résolution d’équations de la forme x² = a.
Attendus de fin de cycle _utiliser les nombres pour comparer, calculer et résoudre des problèmes ; _ comprendre et utiliser les notions de divisibilité et de nombres premiers ; _utiliser le calcul littéral.
Utiliser les nombres
pour comparer, calculer et
résoudre des problèmes
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Nombres
Connaissances
Ø nombres décimaux (positifs et
négatifs), notion d’opposé ;
Ø fractions, nombres rationnels (positifs
et négatifs), notion d’inverse ;
Ø les carrés parfaits de 1 à 144 ;
Ø définition de la
racine carrée ;
Ø les préfixes de nano à giga.
Compétences associées
Ø utiliser diverses représentations d’un même nombre (écriture décimale
ou fractionnaire, notation scientifique, repérage sur une droite
graduée) ;
Ø passer d’une représentation d’un nombre à une autre.
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Comparaisons de nombres
Connaissances
Ø égalité de fractions (démonstration possible à
partir de la définition du quotient) ;
Ø ordre sur les nombres rationnels en écriture décimale
ou fractionnaire.
Compétences associées
Ø comparer, ranger,
encadrer des nombres rationnels en écriture décimale, fractionnaire ou scientifique
Ø repérer et placer
un
nombre rationnel
sur
une droite graduée ;
Ø associer
à des objets des ordres de grandeur (par
exemple taille d’un atome, d’une bactérie, d’une alvéole
pulmonaire, longueur de l’intestin, capacité de stockage d’un disque dur, vitesses du son et de la lumière, populations française et
mondiale, distance Terre-Lune, distance du Soleil
à l’étoile la plus proche, etc.).
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Pratiquer le calcul exact ou
approché, mental, à
la main ou instrumenté
Connaissances
Ø somme, différence, produit, quotient
de
nombres décimaux, de deux nombres rationnels ;
Ø puissance d’un nombre (exposants
entiers, positifs ou négatifs) ;
Ø notation scientifique.
Compétences associées
Ø calculer avec des nombres relatifs, des fractions, des nombres décimaux ;
Ø vérifier
la vraisemblance d’un résultat,
notamment en estimant
son ordre de grandeur ;
Ø effectuer des calculs numériques simples impliquant des puissances, notamment en utilisant la
notation scientifique ;
Ø utiliser
la racine carrée pour
résoudre des problèmes, notamment géométriques ;
Ø effectuer des calculs et des comparaisons pour
traiter des problèmes.
La mise en acte de produits et de quotients
de
puissances de même base résulte de l’application de la définition plutôt que
de celle d’une formule.
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Comprendre et
utiliser les notions de divisibilité et
de nombres
premiers
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Connaissances
Ø multiples et
diviseurs ;
Ø critères de divisibilité par 2,
3, 5, 9 ;
Ø division euclidienne (quotient, reste) ;
Ø définition d’un nombre premier ; liste des nombres premiers inférieurs
ou égaux à 30
;
Ø fractions irréductibles.
Compétences associées
Ø déterminer si un entier est ou n’est
pas multiple ou diviseur
d’un autre entier ;
Ø déterminer les nombres premiers inférieurs ou égaux à
100 ;
Ø utiliser
les
critères de divisibilité par 2,
3, 5, 9, 10 ;
Ø déterminer les diviseurs d’un nombre à la main, à l’aide d’un tableur, d’une calculatrice ;
Ø décomposer un nombre entier en produit
de facteurs premiers (à
la main ou à l’aide d’un logiciel) ;
Ø simplifier une fraction pour la
rendre irréductible ;
Ø modéliser et résoudre des problèmes mettant en jeu la divisibilité (engrenages, conjonction de
phénomènes,
etc.).
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Utiliser le calcul littéral
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Connaissances
Ø notions d’inconnue, d’équation, d’indéterminée, d’identité
;
Ø propriétés de distributivité (simple et double) ;
Ø annulation d’un produit (démonstration possible par
disjonction de cas) ;
Ø factorisation de a²-b² .
Compétences associées
Ø développer, factoriser, réduire des expressions algébriques dans des cas très simples ;
Ø utiliser
le calcul littéral
pour traduire une propriété générale (par exemple la
distributivité
simple), pour démontrer un résultat général
(par exemple que la
somme de trois entiers consécutifs
est un multiple de trois),
pour valider ou réfuter une conjecture, pour
modéliser une situation ;
Ø mettre un problème en
équation en vue de sa résolution ;
Ø résoudre algébriquement
des équations du premier degré ou s’y ramenant (équations produits), en
particulier des équations du type x²= a.
Il est
attendu de démontrer au moins une propriété du calcul fractionnaire en
utilisant le calcul littéral et la définition du quotient.
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À l’issue d’activités rituelles de calcul et
de
verbalisation de procédures et
la résolution de problèmes, menées tout au
long du cycle, d’abord dans le cadre numérique, puis dans le cadre algébrique, les élèves doivent
avoir mémorisé ou automatisé
:
· les règles de calcul sur
les nombres relatifs et les fractions, notamment
la condition d’égalité de deux
fractions (si ad=bc, alors a/b=c/d et réciproquement)
· les conventions d’écritures du calcul
littéral ;
· les formules de distributivité simple et double ;
· l’identité a²-b²=(a+b)(a-b) ;
· les procédures de résolution d’équations du type ax= b et a+x = b.
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Thème B – Organisation et gestion de données, fonctions
Certaines des notions travaillées
dans
ce thème ont déjà été abordées aux cycles précédents. Au cycle 4, les élèves sont
confrontés à diverses situations de
travail
sur
des
données :
les utiliser, les représenter, les interpréter de manière critique. Ils abordent les notions d’incertitude et de hasard, afin de ne pas « subir » le hasard, mais de construire une citoyenneté critique et rationnelle. Ils apprennent à
choisir une méthode
adaptée aux problèmes de proportionnalité
auxquels ils sont confrontés.
La notion de ratio vient enrichir le lexique de la proportionnalité pour traduire la proportionnalité de deux suites de nombres. Les élèves découvrent progressivement la notion de fonction, qui permet à la fois de revisiter sous l’aspect fonctionnel des situations déjà
connues et d’accéder à
de nouvelles catégories de problèmes.
Attendus de fin de cycle - interpréter, représenter et traiter des données ; - comprendre et utiliser des notions élémentaires de probabilités ; - résoudre des problèmes de proportionnalité ; - comprendre et utiliser la notion de fonction.
Interpréter, représenter et traiter des données
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Connaissances
Ø effectifs, fréquences ;
Ø indicateurs de position : moyenne, médiane ;
Ø indicateur de dispersion :
étendue.
Compétences associées
Ø recueillir des données, les organiser
;
Ø lire et interpréter des
données sous forme de données brutes, de tableau, de diagramme (diagramme en
bâtons, diagramme circulaire, histogramme) ;
Ø utiliser un tableur-grapheur pour présenter des données sous la forme d’un tableau ou d’un diagramme ;
Ø calculer
des effectifs, des fréquences ;
Ø calculer
et interpréter
des indicateurs de position ou de dispersion d'une série statistique.
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Comprendre et
utiliser des notions élémentaires
de probabilités
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Connaissances
Ø vocabulaire
des probabilités ;
Ø notion de
probabilité ; la probabilité d’un événement est
comprise entre
0 et 1 ;
Ø probabilité d’événements certains, impossibles,
contraires.
Compétences associées
Ø aborder
les
questions relatives au hasard à
partir de problèmes simples ;
Ø calculer
des probabilités dans des cas simples (par exemple
évaluation des
chances de gain dans un jeu) ;
Ø exprimer
des probabilités sous diverses formes (décimale, fractionnaire, pourcentage)
;
Ø faire le lien entre fréquence et
probabilité.
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Résoudre des
problèmes de proportionnalité
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Connaissances
Ø coefficient de proportionnalité ;
Ø taux d’évolution, coefficient multiplicateur ;
Ø notion de ratio.
On dit, par exemple,
- que deux nombres a et b sont dans le
ratio 2 : 3 (notation standardisée) si a/2=b/3
- que trois nombres a, b et c sont dans
le ratio 2 : 3 : 7 (notation standardisée) si a/2 = b/3 = c/7
Compétences associées Ø reconnaître une situation de proportionnalité ou de non-proportionnalité ; Ø calculer
une quatrième proportionnelle ; Ø partager une quantité (par exemple une somme d’argent) en deux ou trois parts selon un ratio donné ; Ø utiliser une formule liant deux grandeurs dans
une situation de proportionnalité (par exemple la longueur d’un cercle en
fonction de son rayon, la loi d’Ohm exprimant la tension en fonction de l’intensité, la distance parcourue en fonction
du temps à vitesse constante, etc.) ; Ø résoudre des problèmes utilisant la proportionnalité (pourcentages, échelles, agrandissement, réduction).
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Comprendre et
utiliser la
notion de fonction
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Connaissances
Ø vocabulaire
: variable, fonction, antécédent, image ;
Ø différents modes de représentation d’une fonction (expression symbolique, tableau de valeurs, représentation
graphique, programme
de calcul)
;
Ø notations f(x) et x |-> f(x) ;
Ø fonction linéaire, fonction affine.
Compétences associées
Ø passer d’un mode de représentation d’une fonction à un autre ;
Ø déterminer, à partir d’un mode de représentation, l’image ou un antécédent d’un nombre par une fonction ;
Ø représenter
graphiquement une fonction linéaire, une fonction affine ;
Ø modéliser un phénomène continu par
une fonction ;
Ø modéliser une situation de proportionnalité à l’aide d’une fonction linéaire ;
Ø résoudre des problèmes modélisés par
des fonctions.
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À l’issue d’activités rituelles de calcul et
de
verbalisation des procédures et
la résolution de problèmes, menées tout
au long du cycle, les élèves doivent
avoir mémorisé ou automatisé :
· différentes procédures de calcul d’une quatrième proportionnelle ;
· l’allure de la
représentation graphique d’une fonction affine ou linéaire ;
· les procédures d’application et de calcul d’un pourcentage ou d’une échelle ;
· les procédures de recherche d’image et
d’antécédent d’un nombre par une fonction.
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Thème C – Grandeurs et mesures
En continuité avec le travail engagé au cycle 3, ce thème se prête particulièrement
à des connexions avec les autres thèmes du programme et offre de nombreux liens avec la physique-chimie, les sciences de
la vie et de la Terre, la géographie, l’éducation physique et sportive.
Les élèves doivent disposer de références concrètes (savoir, par exemple, que la circonférence de la Terre est environ 40 000 km) et être capables d’estimer l'ordre de grandeur d'une mesure.
À travers les activités sur les longueurs, les aires et les volumes, les élèves se construisent et utilisent un premier répertoire de formules. Par ailleurs, ce travail autour des formules s'inscrit dans l'introduction du calcul littéral.
Attendus de fin de cycle - calculer avec des grandeurs mesurables ; exprimer les résultats dans les unités adaptées ; - comprendre l’effet de quelques transformations sur les figures géométriques.
Calculer avec des
grandeurs
mesurables ; exprimer les résultats dans les unités adaptées
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Connaissances
Ø notion de grandeur produit
et de grandeur quotient
;
Ø aire du parallélogramme (obtenue à
partir de celle du rectangle par
découpage et recollement)
;
Ø volume d’un prisme, d’une pyramide, d’un cylindre, d’un cône, d’une boule
;
Ø correspondance entre unités de volume et de contenance (1 L = 1 dm3, 1 000 L
= 1 m3).
Compétences associées
Ø mener des calculs impliquant
des grandeurs mesurables, notamment
des grandeurs composées, exprimer les résultats
dans les unités adaptées ;
Ø vérifier
la cohérence des résultats du
point de vue des unités ;
Ø effectuer des conversions d’unités.
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Comprendre l’effet de quelques transformations sur les figures
géométriques
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Connaissances
Ø effet d’un déplacement, d'un agrandissement ou d'une réduction sur les longueurs, les angles, les aires et les
volumes.
Compétences associées
Ø utiliser
un
rapport de réduction ou d'agrandissement (architecture, maquettes) pour calculer des longueurs, des aires, des volumes ;
Ø utiliser
l’échelle d’une carte ;
Ø utiliser
des transformations pour calculer
des grandeurs géométriques ;
Ø faire le lien entre la
proportionnalité et certaines configurations ou transformations géométriques (agrandissement
réduction, triangles semblables, homothéties).
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À l’issue d’activités rituelles de calcul
et de verbalisation de procédures et la résolution de problèmes, effectuées tout
au long du cycle, les élèves doivent avoir
mémorisé et automatisé les formules donnant les longueurs, aires, volumes des figures et
solides figurant au
programme, ainsi que les procédures de conversion d’unités.
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Thème D - Espace et géométrie
Au cycle 3, les élèves ont découvert différents objets géométriques, qui continuent à être rencontrés au cycle 4. Ils valident désormais par
le
raisonnement et
la
démonstration les propriétés qu'ils conjecturent. Les
définitions
et
propriétés
déjà vues au cycle 3 ainsi que les nouvelles propriétés introduites au cycle 4 (caractérisation angulaire du parallélisme, somme des angles d’un
triangle, inégalité triangulaire, théorèmes de
Thalès et de Pythagore) fournissent un éventail d'outils nourrissant la mise en œuvre de raisonnements
et démonstrations. De nouvelles transformations
(symétries centrales, translations, rotations, homothéties) font
l'objet d'une première approche, basée sur l’observation de leur effet sur des configurations
planes,
essentiellement
à
partir de
manipulations
concrètes (papier
calque, papier pointé,
quadrillage,
etc.) ou
virtuelles (logiciel de géométrie dynamique).
L’objectif est d’installer des images mentales qui faciliteront
ultérieurement l’analyse de figures géométriques ainsi que la définition ponctuelle des transformations étudiées.
Attendus de fin de cycle - représenter l’espace ; - utiliser les notions de géométrie plane pour démontrer.
Représenter l’espace
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Connaissances
Ø abscisse, ordonnée, altitude
;
Ø latitude, longitude ;
Compétences associées
Ø (se) repérer sur une droite graduée, dans le plan muni
d'un repère orthogonal, dans un parallélépipède rectangle, sur une sphère ;
Ø reconnaître des solides (pavé droit, cube, prisme, cylindre, pyramide,
cône, boule) ;
Ø construire et
mettre en relation des représentations de ces solides (vues en perspective
cavalière, de face, de dessus, sections planes, patrons, etc.) ;
Ø utiliser un logiciel de géométrie dynamique pour
représenter
des solides.
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Utiliser les
notions de géométrie plane pour démontrer
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Connaissances
Ø caractérisation angulaire du parallélisme :
angles alternes internes, angles correspondants ;
Ø triangle :
- somme des angles d’un triangle (démonstration possible en utilisant
les angles correspondants)
; - hauteurs
et médiatrices ;
- inégalité triangulaire
;
- cas d’égalité
des triangles ;
- triangles semblables (une définition et
une propriété caractéristique).
Ø parallélogramme (une définition et une propriété caractéristique) ;
Ø le théorème de Thalès et sa réciproque (configurations des triangles emboîtés et du papillon)
;
Ø le théorème de Pythagore et
sa réciproque ;
Ø lignes trigonométriques dans le triangle rectangle : cosinus, sinus, tangente.
Compétences associées
Ø mettre
en
œuvre ou écrire un protocole de construction d’une figure géométrique ;
Ø faire le lien entre les cas d’égalité des triangles et la
construction d’un triangle à
partir de la donnée de
longueurs des côtés et/ou de mesures d’angles ;
Ø comprendre l’effet d’une translation, d’une symétrie
(axiale et
centrale), d’une rotation, d’une homothétie sur une
figure ;
Ø mobiliser
les connaissances des figures, des configurations et
des transformations au programme
pour déterminer des grandeurs géométriques ;
Ø mener
des raisonnements et s’initier à la démonstration en utilisant les propriétés des figures, des configurations et
des transformations.
Les définitions
ponctuelles d’une rotation, d’une translation, d’une homothétie
ne figurent pas au programme.
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À l’issue d’activités rituelles de construction et
de
verbalisation des procédures et
la résolution de problèmes, effectuées tout au
long du cycle, les élèves doivent avoir
mémorisé des images mentales (configurations de Pythagore et de Thalès,
lignes trigonométriques dans un triangle rectangle) et
automatisé les procédures de repérage et
de constructions géométriques liées aux figures et aux transformations du programme
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Thème E – Algorithmique et programmation
Au cycle 4, les élèves s’initient à la programmation, en développant dans une démarche de projet quelques
programmes
simples, sans viser une connaissance experte et exhaustive d’un langage ou d’un logiciel
particulier. En créant un programme, ils développent des méthodes de programmation, revisitent les notions
de variables et de fonctions sous une forme différente, et s’entraînent au raisonnement.
Exemples d’activités possibles : jeux
dans un labyrinthe, jeu de
Pong, bataille navale, jeu de nim, tic tac toe, jeu du cadavre exquis.
Attendus de fin de cycle - écrire, mettre au point et exécuter un programme simple.
Ecrire, mettre au
point, exécuter un
programme
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Connaissances :
Ø notion d’algorithme et de programme ;
Ø notion de variable informatique ;
Ø déclenchement d’une action par un événement ;
Ø séquence d’instructions, boucles, instructions
conditionnelles.
Compétences
associées :
Ø écrire, mettre au point (tester, corriger) et exécuter
un programme en réponse à un problème donné.
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Croisements entre enseignements
Si les mathématiques sont une science à part entière
avec son propre langage et une démarche spécifique de preuve basée, non
pas sur la confrontation
au réel, mais sur
la démonstration, elles sont
également intimement liées aux autres disciplines.
Elles fournissent en effet des outils de calcul et de représentation et des modèles
qui permettent de traiter des situations issues de toutes les autres disciplines
enseignées au cycle 4. De ce fait, les mathématiques ont également toute leur place
dans les enseignements pratiques interdisciplinaires qui contribuent à faire percevoir
aux élèves leur dimension créative, inductive et esthétique et à éprouver le plaisir
de les pratiquer. |
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